HYUNDAI IONIQ 5: SURPRISE SUR PRISE

Source et article complet: lepoint.fr – Par Jacques Chevalier

En pointe sur les motorisations électriques, Hyundai s’offre à la fois un label dédié et un look ravageur. Il arrive à maturité avec une création majeure.

Si on doit se fier à sa simple révélation et à la vague de réservations qu’elle aurait déjà entraînée, l’Ioniq 5 fait une entrée tonitruante dans le monde de l’automobile. Mais silencieuse, car, sous ce nom qui vaut désormais label, elle ronronne sur son ou ses deux moteurs électriques puisqu’un tel choix sera fait. Une formule intelligente qui correspond à des usages différents avec 168 ch en propulsion pour faire surtout de la ville ou 301 ch et quatre roues motrices pour affronter la route.

Pourtant, avec deux batteries de capacité différente, 58 ou 72,6 kWh, on pourra aussi jouer sur un tandem petit moteur et grosse batterie pour une autonomie allant dans le meilleur des cas jusqu’à près de 500 km. Cela fera évidemment varier le prix, mais on ne connaît, pour le moment, que celui de l’édition limitée de très haut de gamme, la Project 45, affichée à 55 900 euros tout de même.

Il est vrai que ce collector, tiré à 3 000 exemplaires déjà épuisés, car il a reçu trois fois plus de demandes, rassemble ce qu’il y a de mieux dans l’aménagement intérieur, configurable à la carte pour les autres modèles. Leur prix devrait débuter à 41 000 euros. On y trouve donc les compteurs numériques de 12,3 pouces, l’affichage tête haute de 44 pouces, le toit avec panneaux solaires et la conduite autonome de niveau 2.

20 minutes pour un plein
Capable, comme la Porsche Taycan, de se recharger en 800 V au lieu de 400 V pour les autres électriques, l’Ioniq 5 peut exploiter les alimentations ultrarapides de 220 kW et serait en mesure de récupérer dans ce cas 400 km d’autonomie en 20 minutes. Une performance qui méritera d’être vérifiée et qui atténue le principal défaut de ce type de motorisation… à condition de trouver l’une des 45 bornes Ionity en France.

Mais la plus évidente surprise réside dans le design très inspiré des années 1980 et habilement revisité par le Belge Luc Donckerwolke qui travailla notamment pour Lamborghini, Audi, Seat ou Bentley. Les lignes tendues et nettes, les plis de tôles latéraux ne seraient pas reniés par une certaine marque aux anneaux.